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1 - Tracer un carré ABCD;
2 - Tracer les diagonales [AC] et [BD] de ce carré; elle se coupent en O;
3 - Tracer le cercle circonscrit au carré ABCD (de centre O, il passe par les 4 sommets);
4 - Extérieurement au carré, tracer le demi-cercle de diamètre [AB];
5 - Faites de même pour les trois autres côtés.
6 - Colorier comme bon vous semble...
On se propose ici de prouver que l'aire de la lunule (portion de plan limitée par deux arcs de cercle de rayons distincts, ci-dessous marquée d'un point d'interrogation) est égale à l'aire du triangle OAB. Ou, ce qui revient au même, de prouver que :
l'aire du carré ABCD est égale à la somme des aires des quatre lunules.
Rappelons que la possibilité du calcul exact, sans usage du nombre π, de l'aire délimitée par deux cercles fut à l'origine des tentatives effrénées, durant des siècles, de la quadrature du cercle : construction, au sens euclidien, d'un carré de même aire qu'un cercle donné. On sait, depuis Wantzel (1837) qu'une telle construction est impossible.
Si tu sèches après avoir
bien cherché : ››››
Solution : |
Notons c le côté du carré. Par application du théorème de Pythagore dans le triangle rectangle isocèle AOB, la diagonale du carré a pour mesure c√2. Ainsi la demi-diagonale OA mesure c√2/2.
L'aire de la lunule supérieure (marquée d'un point d'interrogation) est égale à l'aire A1 du demi-cercle de diamètre [AB] diminuée de l'aire A2 de la calotte hachurée. L'aire d'un cercle de diamètre d est π × (d2/4). L'aire A2 est la différence entre l'aire d'un quart de cercle de rayon c√2/2 et l'aire du triangle AOB :
En conséquence : l'aire cherchée de notre lunule est c2/4, soit l'aire du triangle rectangle AOB. D'où le résultat :