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» Source portrait : bibliothèque de l'Institut d'astronomie de l'université de Cambridge.
Dorigine française, polytechnicien, ingénieur. Dandelin sinstalla à Liège où il prit la nationalité belge. Officier du génie, il fut professeur à l'école des Mines de Liège ainsi qu'à Namur et Bruxelles.
Outre des recherches sur les équations algébriques à coefficients complexes où il apporte une méthode de résolution approchée (1826), Dandelin est l'auteur d'importants travaux sur les coniques (1822-1827), en tant qu'intersection d'un plan et d'un cône de révolution en contact (intérieurement) avec une sphère (sphères de Dandelin) conduisant, de façon nouvelle et élégante dans le cadre de la géométrie descriptive, aux définitions des coniques par foyers et directrices.
Avec son collègue et compatriote Quételet, on lui doit ainsi des résultats novateurs connus sous l'appellation théorèmes belges. Par exemple :
Un théorème de Dandelin (section elliptique) : |
Soit (P) un plan passant par le sommet d'un cône de révolution sans le couper. Toute section plane par un plan (P') parallèle à (P) est une ellipse dont les foyers sont les points de contact avec (P') des sphères tangentes à (P') inscrites dans le cône.
On doit indirectement à Dandelin, ce que l'on nomme aujourd'hui, à tort, les paraboles pour les relais hertziens et les réceptions par satellite : paraboloïdes, dans son étude sur les Propriétés remarquables de la focale parabolique (1822).
➔ Pour en savoir plus :