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Basilique Sainte-Sophie - Istanbul
Le déclin de Rome s'amorce avec la fondation, en 330, de Constantinople par l'empereur romain Constantin Ier (nom forgé sur Constantin et polis : en grec, la ville) sur le site de l'ancienne Byzance (fondée par les grecs au 7e siècle av. J.-C.) où se réfugient les Romains chrétiens persécutés par Rome (d'où naîtra la religion orthodoxe).
Le site fut choisi afin de contrôler les invasions barbares venus d'Orient. À la mort de Théodose Ier le Grand (395), ses fils Arcadius et Honorius se partagent l'Empire : l'Occident pour Honorius, capitale Rome et l'Orient pour Arcadius, capitale Constantinople.
Provenant de Scandinavie, les Goths peuplèrent la Germanie et se divisèrent en Ostrogoths (Goths d'Orient) et Wisigoths (Goths vaillants). La chute de Rome (476), envahie par ces derniers dès 410, laissait l'Empire romain d'Orient (Empire byzantin) s'épanouir dans une symbiose gréco-romaine.
Le règne de Justinien Ier et de son épouse Théodora, de 527 à 565, fut globalement une période faste de cet empire. Il sut faire face aux envahisseurs barbares et reconquérir l'ancien empire d'Occident (Italie, Égypte, Syrie, Afrique du Nord, Andalousie) tout en développant les arts, l'architecture, le droit, la littérature.
On doit en particulier à Justinien le basilique Sainte-Sophie (ci-dessus) devenue mosquée en 1453 et de nos jours un musée. A noter que la base du droit civil actuel est le code justinien.
Constantinople résista aux multiples attaques Arabes et Barbares. Ce n'est qu'en 1453 que l'Empire byzantin fut renversé par le sultan turc Mehmed II (El Fatih, le conquérant). C'est le début de l'empire ottoman qui durera jusqu'en 1923. Constantinople devient Istanbul.
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